Venir passer une semaine de vacances sur le Lac Léman à Rolle en Speed Feet, c’est :

• Enchaîner les bières, les spritz, et les vins des vignerons locaux (tous excellents, produits par les nombreux membres vignerons de la Société Nautique Rolloise !).
  
• Avoir l’occasion de partager un moment convivial de « pré-apéro » sur nos bateaux entre « Speed Feeteurs ».
• Pour le novice du coin (Piu Veloce), c’est aussi commencer par passer plusieurs minutes la quille enchevêtrée dans un banc d’algues en filaments jusqu’à la surface, pendant que les autres solitaires s‘échappent.

• Et se prendre un violent orage avec des rafales enregistrées à 38 nœuds en cours de manche, avec la victoire pour ceux qui auront pu passer la dernière bouée tant que c’était encore possible (bravo Birkibi !) et l’abandon, un peu en difficulté, pour les nombreux bateaux n’ayant pas réussi à la passer, en en profitant pour bien déchirer son génois à cette occasion (Piu Veloce).
• Et ensuite réussir à trouver un voilier compétent et efficace, ami de Michael, capable de réparer le génois pour qu’il soit prêt pour le lendemain soir (et aussi capable, pour les SF 18 que cela pourrait intéresser, de fabriquer une super housse pour le génois enroulé sur emmagasineur, sur modèle de Michael).

• Réussir à classer les deux SF 18 en tête d’une manche.
• Le lendemain avoir la grand-voile qui tombe, poulie de drisse éclatée (sans doute les conséquences du coup de vent 48h avant) juste avant le départ.
• Une très chaleureuse rencontre et un très grand merci à la famille Dixon, Catherine, Michael, Paola et Lua pour leur accueil, et pour tous les moments très sympathiques passés ensemble, une famille de navigateurs hors pair sur Birkibi, mais pas seulement, avec Lua et Paola qui ont brillamment participé en dériveur RS, jusqu’au futur « maxi Birkibi » hauturier de 40 pieds qui se fabrique dans un atelier de la région.

• Et pour les « Speed Feeteurs » qui pourraient être intéressés pour essayer de telles vacances, c’est aussi une formule festive où il peut y en avoir pour tous les goûts, sans passer des vacances seulement « voileuses », et où vous serez tous les bienvenus à la SNR.

• Pour aussi se baigner dans de l’eau à 26 deg à partir du SF 18 en attendant le départ de la manche ou après l’arrivée.
• Pour passer la journée libre à faire de belles randonnées jusqu’aux sommets du Jura, la Dôle, au-dessus de Nyon, ou le Mont Tendre, qui surplombent le Léman (et pas seulement pour observer les risées sur le  plan d’eau en vue de la régate du soir !), ou encore la Dent de Vaulion, qui domine le lac de Joux.

• Ou pour gravir les Rochers de Naye à partir de Montreux et de son chemin de fer à crémaillère.
• Ou pour se promener le long du lac Léman autour de Montreux , sur les traces de Freddy Mercury.

• Ou pour avoir un bon coup de fourchette à Vevey !
• Ou visiter Neuchâtel avec son lac, se baigner dans le lac de Joux pour se rafraichir de la canicule,….

PS : Un petit voilier au milieu des gros !

• Après Rolle, Piu Veloce a pris la route jusqu’en Méditerranée, pour deux week-ends de régates globalement plus faciles dans le Golfe de Saint Tropez, où le SF 18 s’est fait remarquer en traçant son sillage sur des parcours côtiers au milieu des régatiers Osiris et IRC sur des bateaux de 30 à 45 pieds parfois un peu surpris, notamment lors d’une manche de petit temps où nous sommes arrivés 1er en temps réel parmi les Osiris et à quelques longueurs des deux premiers IRC, un J112 et un J122. Il nous a fallu parfois slalomer un peu entre les nombreux yachts de luxe au mouillage. Pour la 1ère manche à Port Grimaud nous avons réussi à faire un tour seulement du parcours côtier avant d’abandonner dans 25 nœuds de mistral continuant à forcir. Seulement deux Osiris sont allés jusqu’au bout, certains autres n’ayant même pas pris le départ.

Les classements :

• Trophée Pourchet (Saint-Tropez) – classé avec les HN groupe D – 8 classés
  • 2ème Piu Veloce (1,3)

•  Trophée de Port Grimaud – classement général Osiris – 6 classés
  • 2ème Piu Veloce (DNF, 1, 1)